Pourquoi ? Pour sortir la tête de la routine, arbitrer entre les tâches, les prioriser et les inscrire dans un plan de travail que l’on maîtrise (et ainsi retrouver un peu de temps pour cultiver son employabilité !).


 

Comment cela se traduit-il à l’ère numérique ?

L’ère digitale implique de réguler les flux d’information (en adaptant les capacités du réseau, sa flexibilité et sa sécurité) et les afflux d’émotions (pris dans un espace-temps accéléré et parfois oppressant).

L’arrivée massive des messageries électroniques et des médias sociaux a considérablement tendu notre rapport au temps. Il devient de plus en plus difficile de prendre le temps de la réflexion et de sortir de l’opérationnel, ce qui est pourtant central de la notion de projection et d’employabilité.

Un travail constant doit être fait pour prioriser ses activités et les organiser de manière efficace. En effet le risque à ne pas le faire est d’être dépassé par le temps et donc par les événements. Par ailleurs, et c’est un corollaire de la notion de temps, la communication afférente à ces nouveaux médias est déshumanisée mais pourtant de plus en plus émotionnelle. Il est impossible de deviner derrière un e-mail l’état d’esprit, et les médias sociaux sont devenus un exutoire dans lequel certains se lâchent, avec des conséquences personnelles et professionnelles parfois très graves. Il est donc très important dans cette société de l’ultra communication et de l’image de prendre du recul sur ces médias et de les utiliser avec parcimonie.

 

En quoi est-ce utile pour mon employabilité ?

Faire tout cela nécessite d’organiser correctement son temps pour éviter de se perdre et de générer un stress incontrôlable. La priorisation en quasi temps réel, quitte à ce qu’elle passe par l’annulation pure et simple de certaines activités, permet d’optimiser son temps en fonction de ses besoins réels.

Rien n’est plus important que d’avoir le contrôle de son emploi du temps et d’être capable de le gérer harmonieusement en alternant les périodes d’action et celle de réflexion, car c’est à ce prix que l’employabilité se construit et se solidifie avec le temps.

–> Penser davantage « Régulation » mes activités quotidiennes me permet de monter en compétences sur la Gestion des personnes, l’Intelligence émotionnelle et la Gestion des objectifs/temps/plan.

 

Quelques idées pour agir concrètement dès à présent !

  1. Le planning archi-plein : les spécialistes de l’organisation le martèlent, un bon moyen de s’organiser est de se libérer des plages de temps dédiées à une activité et à une seule (la lecture de ses emails, la gestion des imprévus ou la pause café pouvant en être une parmi d’autres) ;
  2. Le bunker : essayez de travailler au maximum en temps contraint sur un laps de temps court, et surtout sans distraction possible (couper les notifications, téléphones et boîtes emails inactifs, espace de travail calme et isolé…)
  3. Le réseau asocial : ne jamais répondre à chaud à un email ou à un message sur les réseaux sociaux, mais prendre le temps de la réflexion voire ne pas répondre si cela n’apportera rien à part de l’incompréhension ;
  4. La detox digitale : à l’heure du blurring (opacité entre ce qui relève de la vie personnelle et de celle professionnelle), laisser son téléphone, sa tablette ou son casque virtuel refroidir permet de reposer son cerveau donc de gérer sa fatigue et son stress.

</> Pour revenir à la vision d’ensemble des 12 principes de la Culture Numérique, c’est ici.

</> Pour voir l’intégralité des pistes d’action, c’est ici.

Penser « Régulation des (af)flux »

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