Pourquoi ? Pour se différencier, pour être plus efficace et pour identifier ceux qui partagent mes problématiques et m’en inspirer.


Comment cela se traduit-il à l’ère numérique ?

Vous avez sans doute entendu parler d’uberisation, de kodakisation ou de plate-formisation. Le digital change la donne de trois manières : il permet un accès au monde entier (mon marché c’est le monde), il permet de connaître de manière très précise ce que font et ce que veulent les clients, et il permet apporter un niveau de service quasi illimité à ses écosystèmes (clients, fournisseurs, partenaires).

Une étude du Forum Economique Mondial montre que quasiment 50 % de ce que l’on a appris durant ses années universitaires est obsolète quand on arrive sur le marché du travail. Il est donc nécessaire de remettre continuellement en question ce que l’on croit savoir et d’aller chercher un maximum d’informations via un maximum de sources variées. Les idées disruptives viennent rarement du secteur en question : en effet, aucun fabricant d’ampoules n’a inventé l’électricité, aucun producteur de chariot n’est devenu constructeur de voitures et La Poste n’a pas inventé l’e-mail.

Une étude sur les GAFA montre par exemple la façon dont ils ont envisagé leurs modèles économiques : considérer le monde entier comme un marché global et ne pas différencier le consommateur qui paye de celui qui ne paye pas (l’utilisateur) ; mettre la capacité d’engager durablement les clients en leur apportant une valeur concrète avant la rentabilité et la gestion financière, en étant en interaction directe avec eux pour collecter un maximum de données sur eux.

 

En quoi est-ce utile pour mon employabilité ?

De manière plus personnelle, il est important d’acquérir la capacité à être créatif, c’est-à-dire à changer l’angle d’analyse des problématiques et à trouver des solutions originales voire à contre-courant, et la capacité à analyser des informations issues de sources différentes mais dont le croisement peut être source de nouveautés.

Dans le cadre d’un métier ou d’une activité professionnelle, le fait de penser différemment implique de ne plus considérer son métier comme une suite de tâches mais comme une fonction à remplir au sein d’un système qui fait du sens, fonction amenée à évoluer et qu’il faut donc questionner régulièrement.

–> Penser davantage « Glocal » mes activités quotidiennes me permet de monter en compétences sur la Flexibilité cognitive, la Créativité, la Résolution de problèmes complexes et la Pensée Critique.

 

Quelques idées pour agir concrètement dès à présent !

  1. La pensée analogique : chercher des comparaisons (conceptuelles ou réelles) dans d’autres secteurs, organisations, géographies, époques ou disciplines en utilisant des mots-clés, des synonymes et des analogies ;
  2. La veille multi-thématique : s’inspirer de disciplines variées et parfois éloignées pour faire des ponts entre les idées qu’elles portent, sans oublier de prendre sans cesse des notes sur ces éléments de veille ;
  3. Le regard du néophyte : demander à une personne qui n’y connaît rien comment elle ferait pour résoudre un problème ou pour réaliser une tâche donnés.

</> Pour revenir à la vision d’ensemble des 12 principes de la Culture Numérique, c’est ici.

</> Pour voir l’intégralité des pistes d’action, c’est ici.

Penser « Glocal (hors cadres) »
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