Pourquoi ? Pour identifier tous ceux qui peuvent contribuer à tout ou partie de la tâche et les impliquer afin d’en augmenter la valeur.
Comment cela se traduit-il à l’ère numérique ?
Les notions d’écosystèmes ouverts existent de plus en plus, dans de nombreux domaines, après que le logiciel libre et les communautés de pair à pair ont révolutionné un mode de pensée parfois trop centré sur soi.
C’est ce qu’illustre le livre Open Models qui décrit comment les modèles ouverts ont impacté des secteurs aussi variés que l’éducation, le manufacturing, la science, la culture ou la donnée.
Le temps où une organisation était présente sur toute la chaîne de valeur semble révolue : il est nécessaire de travailler en écosystème comme le font par exemple les grands consortiums actuels sur l’Intelligence Artificielle ou sur l’Internet des objets dans la mesure où aucun acteur de peut couvrir efficacement la chaîne de valeur, devenue trop complexe et distribuée entre de multiples acteurs.
L’ère numérique a aussi institutionnalisé des formes d’innovation ouverte où startups, moyens et grands groupes, société civile ou encore administrations œuvrent ensemble pour croiser leurs savoirs et faire émerger des systèmes socio-économiques complexes (par exemple sur la Smart City, ville intelligente et connectée).
En quoi est-ce utile pour mon employabilité ?
Les défis à relever autour d’enjeux très complexes nécessitent une forte densité en savoirs et un croisement de plus en plus rapide et concret entre les disciplines concernées. Chacun de nous sait des choses qu’il peut partager et il est désormais important de profiter des outils technologiques pour le faire. Cela fonctionne à tous les niveaux (open innovation entre organisations mais aussi réunions-débats au sein d’une équipe) et pour tous les sujets. Une des clés est de réussir à mettre en perspective ce que l’on sait de manière unitaire au sein d’un système plus complexe dans lequel il s’insère correctement.
Par ailleurs, on sait aujourd’hui qu’une grande majorité des emplois passe par le réseau plus que par les offres ouvertes à tous. C’est donc par des échanges réguliers et constructifs avec d’autres personnes et d’autres réseaux que notre employabilité prendra forme.
–> Penser davantage « Open » mes activités quotidiennes me permet de monter en compétences sur la Flexibilité cognitive, la Coordination avec autrui, la Collaboration virtuelle et la Transdisciplinarité.
Quelques idées pour agir concrètement dès à présent !
- Mes tribus de « pandas »: cherchez (jusqu’à que vous trouviez !) ceux qui vous ressemblent et qui partagent vos passions / vos valeurs. Ils pourront toujours partager avec vous de nouvelles manières d’appréhender un sujet et de le mener à bien (sans compter que votre mieux-être passera indiscutablement par le fait de vous intégrer à des groupes auprès desquels ce que vous êtes intrinsèquement aura un écho positif) ;
- Les sorties et rencontres de nouvelles personnes : sortez, ouvrez vos chakras, allez voir sur des sites comme Meetup où retrouver vos pandas et planifiez à l’avance un nombre raisonnable de sorties avec l’objectif d’en ramener quelque chose (cartes de visite, nouveaux acquis, idées originales…) ;
- Les tiers-lieux : idem, allez passer quelques heures loin de votre bureau dans l’un des tiers lieux autour de chez vous (voir eWorky ou encore la carte de France de Coworking), et demandez à ceux qui s’y trouvent sur quoi ils travaillent;
- Le démarrage de discussions : prendre contact avec un(e) inconnu(e) ne doit pas faire peur, physiquement ou virtuellement. Ayez un point d’accroche qui valorise votre « cible » (si vous pouvez l’identifier en amont) ou a minima qui vous valorise (voir « le pitch » plus bas), puis interagissez sur des sujets qui vous sont chers (allez sur le terrain des valeurs), ce qui facilitera l’empathie mutuelle.
</> Pour revenir à la vision d’ensemble des 12 principes de la Culture Numérique, c’est ici.
</> Pour voir l’intégralité des pistes d’action, c’est ici.