Cas 1 : je Dois rendre cette tâche davantage visible et utile (aux autres, à mon organisation) en enrichissant son fond (1 à 6), sa forme (7 à 10) ou les points de vue qui la concernent (11 à 17).
Il est possible d’utiliser certains leviers proposés dans la liste des principes culturels numériques :
- La liste de mes bénéficiaires: identifier les personnes ou groupes à qui bénéficieraient tout ou partie de ce que je produis, avec une attention particulière sur ceux à qui cela serait vraiment utile mais qui n’y ont pas accès ; ensuite, regrouper ces personnes ou groupes en segments homogènes à qui je peux proposer un « service clé-en-main » ;
- Le focus sur mes compétences clés: il m’est plus facile d’apporter un service à valeur ajoutée si ce service est en lien avec des compétences que j’ai et qui me rendent légitime et efficace; une fois mes compétences clés identifiées (via par ex. un bilan de compétences version Pôle Emploi ou version Ministère du Travail), je peux les transformer en services, et les proposer à mes potentiels bénéficiaires (voire les valoriser sur des PF comme Hopwork);
- Les tâches cumulatives: un service naît souvent de l’imbrication d’activités complémentaires, parmi lesquelles les vôtres ont sans doute une place ; imaginer, seul(e), avec vos collègues ou avec des tiers externes, comment relier vos activités et les leurs pour en faire un service de bout-en-bout (voir les pistes du Cas n°2 pour les découper).
- Les codes romanesques: qu’il s’agisse de présentations orales ou de rapports écrits, produisez des contenus qui jouent sur le fond et sur la forme, comme un bon roman vous emmène au-delà du réel et vous procure des émotions parfois contradictoires (voir ici quelques règles de base du roman)
- Le sain nombrilisme : intégrez-vous personnellement dans le rendu et donc dans le processus de réalisation de la tâche (voire dévoilez un peu de votre méthodologie pour rassurer, vous crédibiliser, bénéficier de retours constructifs…)
- Les publications: si vous disposez d’outils collaboratifs (type réseau social d’entreprise, RSE), apportez vos contributions en ne pensant pas a priori que vous n’avez rien à apporter (ce sera quasiment tout en temps le contraire)
- Les schémas, images et pictogrammes : appuyez vos idées par des éléments visuels, afin de mieux les ancrer dans le cerveau de vos bénéficiaires (voir par ex. le site TheNounProject qui propose des milliers d’icônes) ; en vous focalisant sur les éléments clés de votre tâche, cela vous permettra 1/ de produire des synthèses rapidement et 2/ de diffuser plus largement vos travaux
- Les images mentales : en lien avec la pensée analogique et le storytelling, trouvez des images mentales fortes qui appuient un propos afin d’être plus percutant(e), plus convaincant(e) voire plus provocateur (-trice) ; pour cela voir « la pensée analogique » (cas 3) et « la recherche élaborée » (cas 2) ;
- L’entête-synthèse : intégrez à vos contenus quelques notions clés et/ou image(s) originale(s) pour attirer l’attention et susciter la curiosité.
- Le pur style : utilisez des sites comme Pinterest, Dribbble, Behance, Awwward ou FWA pour vous inspirer en matière de rendu visuel (voire émotionnel) et artistique.
- Mes tribus de « pandas »: cherchez (jusqu’à que vous trouviez !) ceux qui vous ressemblent et qui partagent vos passions / vos valeurs. Ils pourront toujours partager avec vous de nouvelles manières d’appréhender un sujet et de le mener à bien (sans compter que votre mieux-être passera indiscutablement par le fait de vous intégrer à des groupes auprès desquels ce que vous êtes intrinsèquement aura un écho positif) ;
- Les sorties et rencontres de nouvelles personnes : sortez, ouvrez vos chakras, allez voir sur des sites comme Meetup où retrouver vos pandas et planifiez à l’avance un nombre raisonnable de sorties avec l’objectif d’en ramener quelque chose (cartes de visite, nouveaux acquis, idées originales…) ;
- Les tiers-lieux : idem, allez passer quelques heures loin de votre bureau dans l’un des tiers lieux autour de chez vous (voir eWorky ou encore la carte de France de Coworking), et demandez à ceux qui s’y trouvent sur quoi ils travaillent;
- Le démarrage de discussions : prendre contact avec un(e) inconnu(e) ne doit pas faire peur, physiquement ou virtuellement. Ayez un point d’accroche qui valorise votre « cible » (si vous pouvez l’identifier en amont) ou a minima qui vous valorise (voir « le pitch » plus bas), puis interagissez sur des sujets qui vous sont chers (allez sur le terrain des valeurs), ce qui facilitera l’empathie mutuelle.
- Le regard du néophyte : demandez à une personne qui n’y connaît rien comment elle ferait pour résoudre un problème précis ou pour réaliser une tâche donnée.
- Les sondages et autres questionnaires : utilisez les nombreux outils du marché (ou vos RSE) qui permettent de créer simplement et rapidement des formulaires et des sondages afin de collecter les retours et attentes de vos cibles (si possible intégrez les au rendu de votre tâche);
- Le groupe « pizza » : concoctez des formats simples, informels, ludiques et ouverts avec les parties prenantes d’un périmètre d’activités (dont les vôtres), des concepteurs aux bénéficiaires pour récolter de l’information qualifiée et partagée à la source : faites simples ! (des feuilles, des crayons et une pizza suffisent).
Voir ici les autres pistes liées aux autres cas possibles.
Parcours et pistes d’action : « Devoir » (1/4)