Cas 2 : je Sais que j’ai besoin d’acquérir de nouvelles compétences, et le cas échéant je Sais précisément lesquelles, pour mener à bien une tâche donnée.

Il est possible d’utiliser certains leviers proposés dans la liste des principes culturels numériques :

  1. Le découpage en sous-activités: découpez vos principales activités en sous-activités afin de mieux identifier ce que fonctionne ou pas et d’avoir un plan d’action précis en face : chaque sous-activité dois être exclusive et doit se terminer par quelque chose concret ; à la manière du Lean management, il vous sera plus facile de travailler sur des micro-tâches, que l’on peut qualifier et résoudre rapidement, que sur un processus de réalisation plus ou moins complexe ;
  2. L’information critique: demandez-vous quelles sont les informations dont vous avez réellement et impérativement besoin pour faire chaque activité, afin de gagner en productivité et de vous recentrer sur la valeur maximale de ce que vous faites ; pour cela, construisez votre MVT (minimum viable task) ou tâche réduite à son minimum (utilisez les sous-tâches pour voir celles qui sont moins utiles, prioritaires ou simples à réaliser)
  3. Les inputs et les outputs: listez pour chaque tâche les données dont vous avez besoin « en entrée » (nécessaires et/ou suffisantes) et celles qui sont produites « en sortie » (et que je peux valoriser de divers manières), et, pour chaque typologie de données, déterminez si et comment vous y avez accès / vous les rendez accessibles (voir « les tâches cumulatives » du cas n°1);
  4. Aïe aïe aïe: en lien avec les pistes précédentes, listez vos « points de douleur » pour chaque tâche et affectez lui un niveau de criticité selon les 3 axes (devoir / savoir / vouloir) ;
  5. iRobot : pour chaque tâche ou sous-tâche, déterminez le degré potentiel d’automatisation (voir l’article dédié basé sur un test du Financial Times) ;
  6. La recherche élaborée: trouver une information qualifiée dans un système d’abondance nécessite de bien formaliser ce que l’on souhaite pour effectuer des recherche plus élaborées qu’avec de simples mots valises ou buzzwords génériques.
  7. Des Books aux MOOCs: quel que soit l’acronyme choisi (MOOC, SPOC, COOC ou autre), il est important de chercher quels leviers existent pour monter en compétences sur ce qui nous est important et utile aujourd’hui et demain (vidéos Youtube ou TED, cours en ligne, formations à distance, lectures ou événements) – voir la liste des sujets existants sur MOOC FrancophoneAnnuaire MOOC ou encore MyMOOC).

Voir ici les autres pistes liées aux autres cas possibles.

Parcours et pistes d’action : « Savoir » (2/4)

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *