« L’emploi à vie est mort, vive l’employabilité » titrait en 2014 un rapport de l’Institut de l’Entreprise auquel concourraient de nombreuses organisations.

Certes, mais que cela veut-il dire ? En voici 2 définitions :

Selon le Ministère français chargé de l’emploi, l’employabilité est « la capacité d’évoluer de façon autonome à l’intérieur du marché du travail, de façon à réaliser, de manière durable, par l’emploi, le potentiel qu’on a en soi… L’employabilité dépend des connaissances, des qualifications et des comportements qu’on a, de la façon dont on s’en sert et dont on les présente à l’employeur ».

 

Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), l’employabilité est « l’aptitude de chacun à trouver et conserver un emploi, à progresser au travail et à s’adapter au changement tout au long de la vie professionnelle ».

 

Par ailleurs, il est bon de se rappeler que la loi du 5 mars 2014 sur la formation professionnelle impose de nouvelles obligations aux chefs d’entreprise, qui doivent désormais « assurer l’adaptation des salariés à leur poste de travail mais aussi veiller au maintien de la capacité à occuper un emploi », mais aussi aux salariés qui doivent « prendre le temps de la réflexion sur leur avenir professionnel ».

Et si la formation est l’un des piliers d’une employabilité durable, entre hard et soft skills, d’autres facteurs y contribuent comme la compréhension des tendances et des transformations, le sens et la qualité du travail, la culture de l’innovation et l’ouverture d’esprit.

C’est d’ailleurs sur la notion « d’emploi de qualité », issue du travail du Labo de l’ESS, que ce blog fonde ses convictions : l’emploi à l’ère numérique doit être partie intégrante de la réalisation personnelle de tout individu, au sein d’un collectif qui porte ses valeurs et qui lui donne le degré de responsabilité adéquat.

C’est ainsi que chaque activité réalisée dans son environnement professionnel, mais aussi extra-professionnel (sportif, associatif, artistique, spirituel, politique….), doit être envisagée sous 3 angles :

  1. Est-ce que je DOIS le faire ? (parce que mon organisation me le demande, ou risque de me le demander bientôt)
  2. Est-ce que je SAIS le faire ? (parce que j’ai les connaissances et les compétences requises, ou que parce que je sais qu’il me faut les développer)
  3. Est-ce que je VEUX le faire ? (parce que cela fait sens pour moi et que cela est un moteur d’épanouissement et de bien-être)

Et selon vos réponses, différentes possibilités s’offrent à vous…. : faites votre auto-bilan en 10 minutes et/ou cliquez ici pour voir les pistes et les parcours.

Qu’est-ce que l’employabilité ?

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