Pourquoi ? Pour connaître l’ensemble des données utiles pour accomplir une tâche et pour segmenter les données produites selon leurs bénéficiaires et leur utilité.


 

Comment cela se traduit-il à l’ère numérique ?

L’optimisation des services et sa personnalisation passe par la collecte et le traitement des nombreuses données mises à disposition par les outils numériques. Savez-vous tout ce que l’on peut connaitre de vous quand vous naviguez sur une page web, du temps passé par page aux zones cliquées ou survolées par la souris, quand ce n’est pas le suivi de votre regard sur la page…

La technologie a rendu possible l’analyse d’un très grand nombre de données issues de bases éparses, en temps réel voire de manière prédictive, mais cela surtout permis d’avoir des données instantanées et ultra détaillées sur tous les comportements des usages sur le Web et sur mobile. On peut donc considérer aujourd’hui que quasiment toutes les données dont on a besoin sont disponibles quelque part. Or que ce soit pour une marque ou une administration, il est crucial de disposer de données fiables, nombreuses et dynamiques sur les besoins de ses clients et sur les risques et opportunités de son marché. L’ouverture des données dont on dispose, ou open data, permet de plus en plus de faire émerger de nouveaux services grâce à la complémentarité avec d’autres types données (cf les hackathons où l’on croise toutes sortes de données, rendues de plus en plus disponibles par les APIs, des interfaces de programmation applicative comme la map Google ou le bouton Facebook Connect).

Un des enjeux cruciaux sur la question des données est leur protection. Le hacking est devenu l’un des principaux dangers, surtout dans un monde où les machines seront en (relatif) autocontrôle. Rien de bien nouveau donc à affirmer que la data est l’or noir du XXIème siècle.

 

En quoi est-ce utile pour mon employabilité ?

Il en va de même pour chacun d’entre nous avec les données personnelles laissées sur la toile et l’usage qui peut en être fait. Les données vont jouer ici un double jeu entre 1/ la marque de la personne et les différentes identités qu’il souhaite promouvoir, et 2/ les données dont lui-même va se servir pour atteindre ses propres buts.

Les services de recrutement utilisent aujourd’hui très largement les données du Web pour analyser le profil de candidat et les candidats font de même pour connaître plus précisément le fonctionnement interne de l’entreprise en parallèle de la communication qu’elle fait. Sur le plan du travail, toute organisation doit mettre à disposition de ses collaborateurs les données dont il a besoin pour effectuer son travail. De la même manière, chacun doit se demander de quelles données il dispose qui peuvent être utiles à d’autres, ce qui permet également d’apporter d’autres formes de services.

–> Penser davantage « Data » mes activités quotidiennes me permet de monter en compétences sur la Pensée critique, la Résolution de problèmes complexes et la Pensée computationnelle.

 

Quelques idées pour agir concrètement dès à présent !

  1. L’information critique: demandez-vous quelles sont les informations dont vous avez réellement et impérativement besoin pour faire chaque activité, afin de gagner en productivité et de vous recentrer sur la valeur maximale de ce que vous faites ; pour cela, construisez votre MVT (minimum viable task) ou tâche réduite à son minimum (utilisez les sous-tâches pour voir celles qui sont moins utiles, prioritaires ou simples à réaliser)
  2. Les inputs et les outputs: listez pour chaque tâche les données dont vous avez besoin « en entrée » (nécessaires et/ou suffisantes) et celles qui sont produites « en sortie » (et que je peux valoriser de divers manières), et, pour chaque typologie de données, déterminez si et comment vous y avez accès / vous les rendez accessibles ;
  3. L’anticipation : il est important de toujours anticiper ce qui se passera dans le meilleur et dans le pire des cas pour prévoir un plan B et ainsi réduire les risques afférents à mes différentes activités.

</> Pour revenir à la vision d’ensemble des 12 principes de la Culture Numérique, c’est ici.

</> Pour voir l’intégralité des pistes d’action, c’est ici.

Penser « Data »
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